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Henri en blouse noire était l'ami de Paul, les voici devant l'alimentation Blanc-Giraud.

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                                         Hélas, Paul Blanc mourut à l'âge de 20 ans  pendant la guerre de 39-45.

                               Henri Ginat vécut jusqu'à l'âge de 92 ans.

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                                  Paul Blanc                                                          Paul Blanc

 

 

 Eté 2012, Henri Ginat, arrière grand-père, a rejoint Paul Blanc....

 

 

LES VITICULTEURS EN PROVENCE (métier d'Henri)

 

Avant que n’apparaissent les coopératives et les équipements modernes. Chacun foulait le raisin avec les pieds puis une partie du marc qui restait, était pressé par un presseur professionnel qui se servait d’un pressoir= lou destrè. Du grand bac carré en bois après être écrasés par deux cylindres tournant en sens inverse, actionné par une manivelle, le jus de raisin pressé tombait dans un récipient que l’on transvidait dans un autre plus grand. L’autre partie du marc était réservée à la distillation.

 

Avant les  années 50 et pendant les années 50 nous découvrons au Beausset les cultures d’oliviers qui permettent non  seulement d’avoir des olives mais également de l’huile, la culture de fleurs, celle des amandes et quelques produits maraîchers. Mais la principale ressource est la culture de la vigne, notre chef-lieu compte 500 viticulteurs qui connaissent beaucoup de concurrence, beaucoup de soucis pour des résultats aléatoires, beaucoup sont affiliés à la coopérative et ont droit à un privilège : « le privilège de bouilleur de cru » = producteur de vin (loi du 29 novembre 1900) qui leur permet de distiller 20l d’alcool pur à 50°.

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Dans ce pays de vignerons on avait besoin  de corbeilles, rondes et ansées en osier tressé (=mannes = canestèu),  remplacées par la suite par des seaux en fer puis en plastique pour mettre les grappes de raisins  coupées.

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LE DISTILLATEUR

Au Beausset le tout dernier sera Mathurin Guibert puis son beau-fils Marcel Béranger jusqu’en 1961. Grâce aux camions de Raymond Hugony et Pierre Bastid, le tonnage de marc impressionnant demandait plus d’un mois pour être transporter jusqu’à la Gouorgo entre l’abattoir et le ruisseau du Gourganon... Les alambics qui étaient disposés contre le mur d’enceinte de l’abattoir donnaient 7000l d’alcool pur par an à 55°.  L’eau chaude rejetée allait se vider dans le lavoir voisin à la grande satisfaction des lavandières. Des tonnes de marc compressé étaient déversées dans le ruisseau.

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